Un Américain qui se plaignait de toujours attraper la grippe lorsqu'il se masturbait a pu enfin comprendre la véritable cause de ses symptômes en consultant un médecin. Afin d'éviter de ressentir des désagréments tels que la toux, les éternuements et les yeux qui piquent, il avait arrêté toute activité sexuelle, seul ou avec quelqu'un d'autre.
Lorsqu'il s'est présenté à l'hôpital William Beaumont de Royal Oak dans le Minnesota, le patient atteint d'une condition aussi inhabituelle que rare qui a été pris en charge par l'interne Andrew Shanholtzer, qui a entendu son histoire.
Une inflammation des canaux
Après avoir contracté une épididymite (une inflammation des canaux qui transportent les spermatozoïdes depuis les testicules) à l'âge de 18 ans, un homme a remarqué qu'après chaque éjaculation, il développait des symptômes similaires à ceux d'un rhume ou d'une grippe. Ces symptômes s'aggravaient à chaque éjaculation, ce qui l'a contraint à éviter toute relation amoureuse afin de préserver sa santé.
Malgré cela, ni les trois urologues, ni l'ORL, ni le spécialiste des maladies infectieuses et ni l'allergologue qu'il a consultés n'ont été en mesure de déterminer le lien réel entre les symptômes grippaux et les orgasmes de ce patient.
Syndrome de la maladie post-orgasmique
C'est finalement le Dr Shanholtzer et son équipe qui ont réussi, grâce à des analyses sanguines, à poser le diagnostic tant attendu : le patient souffrait du syndrome de la maladie post-orgasmique. Ce syndrome, qui se manifeste par des symptômes similaires au rhume des foins ou à la grippe tels que la fatigue, les yeux qui piquent, le nez bouché ou qui coule et même des problèmes de mémoire, est le plus souvent observé chez les hommes.
Il n'est cependant pas clair si c'est la présence de spermatozoïdes ou de liquide séminal qui provoque cette allergie. Heureusement, l'histoire se termine bien pour ce patient allergique à son propre sperme : en prenant quotidiennement de la fexofénadine, un antihistaminique peu coûteux et bien connu, il a pu recommencer à se masturber sans éternuer. Et puisque le traitement a réduit à 90 % ses symptômes, il peut également envisager de débuter une relation amoureuse.
Lorsqu'il s'est présenté à l'hôpital William Beaumont de Royal Oak dans le Minnesota, le patient atteint d'une condition aussi inhabituelle que rare qui a été pris en charge par l'interne Andrew Shanholtzer, qui a entendu son histoire.
